ÉQUIPE

L’agence CHORA est le fruit de la rencontre de deux concepteurs paysagistes diplômés d’Etat à l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles. Mathilde Baranez et Maxime BoAy s’associent dans la continuité d’une affinité professionnelle portée par deux visions complémentaires. A sa création en 2022, l’équipe CHORA s’entoure d’un consultant associé qui apporte une caution universitaire à sa démarche engagée pour le Paysage. Avant tout humaine, cette association symbolique marque une volonté de partager les expériences et de transmettre la connaissance. Par ailleurs, l’agence CHORA est engagée au sein d’associations et de collectifs pour porter la voix du paysagiste dans la boucle des acteurs de la transition.

Passionné par les interactions du vivant avec les différents milieux, qu’elles soient humaines, animales ou botaniques, sa curiosité le pousse à étudier ces domaines sous tous leurs angles. Maxime développe une grande curiosité du paysage par le prisme de l’intelligence collective et des biens communs au service de la fabrication du territoire. 

A la suite d’un parcours général, il choisit de se former aux rudiments du métier à travers un Brevet de Technicien Supérieur en Aménagement Paysager à l’École de la Mouillère à Orléans. Convaincu de l’importance de l’apprentissage par l’expérimentation, il crée sa première société à l’âge de 19 ans. Cette entreprise œuvrant principalement dans la création et l’entretien de jardins de particuliers et d’entreprises.  

Observant les réponses apportées localement, il s’interroge alors sur le fonctionnement global de la société, ce qui le pousse à conduire un master à l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles. Au cours de ses études, il apprend à lire les traces du paysage pour en extraire des directions d’aménagements au plus proche de chaque situation.  

Dès le lancement de sa pratique, il accorde une place particulière aux processus impliquant la participation citoyenne et collective ; il présente son travail directement auprès des acteurs locaux à travers des réunions publiques et encadre ainsi des chantiers participatifs pour la mise en œuvre des projets. Adapter le discours en fonction des interlocuteurs deviendra alors pour lui, un principe de travail évident, voire un postulat pour répondre aux enjeux du siècle à venir.  

En parallèle de sa vie professionnelle, bien que centrale, il accompagne des jardins depuis plusieurs années et s’applique à constater les résultats de ses expérimentations d’année en année. Sur son temps libre, il s’occupe de la gestion d’une forêt familiale de 9 hectares au cœur de la forêt solognote. Il s’efforce ainsi à conduire le vivant en accompagnant les dynamiques en cours de la faune et de la flore, afin de trouver l’équilibre entre les différents milieux de ce site. Ce projet, en évolution constante, est pour lui une source d’inspiration pour l’organisation de nos territoires. 

A l’issue de l’obtention d’un Brevet de Technicienne Supérieure en Aménagements Paysagers à l’école Du Breuil, elle saisit l’opportunité de concevoir ses premiers jardins. Elle crée en 2017 son entreprise pour répondre à des commandes privées et supervise une vingtaine de projets. Ce premier pas professionnel a motivé sa curiosité grandissante à l’égard du projet de paysage pour outrepasser les limites du jardin clos et basculer à des échelles d’intervention portées sur le territoire.  

Forte de son expérience personnelle, elle poursuit son apprentissage à l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles (ENSP).  

 

Son diplôme d’état en poche, elle intègre l’agence Jacqueline Osty & Associés et travaille principalement sur des projets de rénovation urbaine (ANRU). Cette institution du paysage français lui permettra d’aiguiser la vision d’une agence en phase avec les enjeux de notre époque. 

 

Née à Paris, Mathilde ressent et comprend très tôt les enjeux liés à la ville dense et à nos façons d’habiter le territoire. A ce titre, elle défend les synergies vertueuses qui habitent la relation Homme – Nature, source d’amélioration du cadre de vie dans une société en quête de sens.  

Pour elle, la maîtrise de la botanique et plus largement, la connaissance des différentes chaînes d’interactions du vivant dans l’écosystème est fondamentale pour comprendre l’impact des activités humaines au sein de ces milieux à l’équilibre fragile.  

La tempête Xynthia (2010) qui frappe la Charente-Maritime, son berceau familial, marque un véritable tournant dans la vision qu’elle développe du paysage. Cet évènement marque pour elle, la nécessité de conjuguer l’incertitude face aux risques avec le projet de paysage. Dans ces conditions, elle prône l’importance de la prospective et l’accompagnement des territoires dans la transition.

MISSIONS

L’imbrication des échelles d’études permet la réalisation de projets durables et vertueux pour répondre à vos attentes tout en offrant des espaces où il fait mieux vivre et où l’on se sent bien ! Nos activités sont diversifiées et dépendent des besoins de chaque projet. Nous répondons à vos demandes en adaptant nos pistes de réflexions en fonction de la localisation et des exigences propres à chaque site étudié. En fonction du cadre d’étude, nous nous entourons d’équipes pluridisciplinaires afin d’apporter les solutions les plus abouties et adéquates.

En préambule de chaque intervention, des études sont menées afin de préserver et de valoriser les atouts d’un territoire. La prospective permet de mieux appréhender le devenir d’un site en explorant les scénarios potentiels concernant son évolution.

La création de documents et en particulier le travail cartographique permet de poser un diagnostic en comparant des données et en apportant des précisions sur les caractéristiques spécifiques de chaque paysage. Ces outils sont mis en place à l’échelle d’un territoire, ce qui inclut de penser ses limites en fonction des enjeux sociétaux (alimentation, biodiversité, mobilité, énergie, industrie…).  

Nous intervenons en appui de la maîtrise d’ouvrage afin de l’aider à définir, piloter et exploiter un projet. Notre mission est orientée sur le conseil, nous sommes force de proposition tout en accompagnant le maître d’ouvrage dans son rôle de décideur. 

Nos compétences techniques et nos connaissances nous permettent d’accompagner les acteurs de l’aménagement du territoire dans la mise en place de stratégies améliorant l’efficience des espaces paysagers. Ce travail peut notamment prendre la forme de notices et de chartes paysagères. 

Nous mettons à disposition nos compétences techniques et graphiques afin de mener à bien chaque étape d’un chantier dans le suivi de sa réalisation. Notre rôle de chef de projet permet la concrétisation des attentes de la maîtrise d’ouvrage. 

Afin de garantir la pérennité de nos aménagements, il est crucial de réfléchir à la gestion des espaces dans le même temps que leur création. Afin d’aider la constitution de programmes d’aménagements, des plans d’actions sont établis en amont de la mise en œuvre. 

Les ateliers à destination des habitants et des associations permettent d’inclure les besoins des citoyens de manière directe dans la constitution du projet de paysage. Toutes les pistes sont explorées dans l’intention de nourrir le programme en s’appuyant sur la sensibilité des usagers. Cette logique inclusive engendre une synergie des acteurs bénéfique au projet. 

Nous travaillons sur la création de modules de formation afin de sensibiliser aux enjeux du paysage, de la biodiversité et de l’équilibre social en lien avec la politique du territoire portée par les décideurs. Les objectifs pédagogiques vont dans le sens de la mise en place effective et opérationnelle des enjeux portés par la transition de nos territoires. 

MÉTIER

Une foire aux questions pour vous livrer les clés de compréhension
de nos démarches et bien connaître le Concepteur Paysagiste ! 

 

A l’heure des bouleversements écosystémiques et climatiques, il est indispensable de penser l’espace urbain, rural ou naturel par le prisme du vivant. Cette nécessité oblige un changement d’état d’esprit dans l’approche de nos espaces de vie. 

Le paysagiste traite les enjeux du paysage depuis l’intérieur. 
En passant d’abord par une phase de diagnostic, il fait état des différentes composantes du paysage habité. Sans cloison entre ses différentes missions, il manipule toutes les échelles et interroge les interdépendances entre différentes régions, administratives et culturelles. Cette approche requiert une nécessaire adaptation aux conditions évolutives du lieu : phénomènes naturels, culturels, économiques et sociaux. 

Sa démarche artistique escorte ses compétences techniques et scientifiques pour rendre possible la mise en scène d’un récit sensible en vue de rendre le projet opérationnel. 

 Acteur incontournable de la fabrication de la ville et des territoires dans le cadre de la transition sociale et environnementale, il incarne le dénominateur commun des différents acteurs qu’il fédère autour du projet de paysage.  

Défendre la vie sur Terre pour participer à la fabrique collective d’une planète habitable. Le paysagiste concepteur est un maillon indispensable dans la chaîne de l’aménagement du territoire et, dans cette logique, nous défendons sa position de mandataire au sein des groupements.  

Définitivement, le paysage ne peut plus être uniquement un argument de communication ou de décors, c’est avant tout un milieu habité qui requiert une mobilisation réellement engagée dans la transition de nos territoires. 

Ménagement des espaces et amélioration du cadre de vie du vivant comme fil rouge de l’approche du concepteur, son rôle est d’apporter des solutions concrètes et livrables à l’habitant. Souvent en dissonance avec le modèle d’aménagement existant, le concepteur mobilise le récit pour faire appel à l’imaginaire et raconter l’histoire d’un lieu en transition vers « un autrement ».  

En réunissant les groupes sociaux et biologiques au sein d’une même conception, il offre aux usagers les clés de lecture nécessaires à leur insertion spatiale et temporelle dans le paysage de leur quotidien.  

 Changer nos modes de vie et adopter de nouveaux comportements ne riment pas avec privation et récession, il s’agit au contraire d’une conversion vers d’autres centres d’intérêts en s’éduquant à des champs disciplinaires inexplorés. Si le rôle du paysagiste est d’accompagner la transition spatiale de nos territoires, il soutient aussi la nécessité de conduire les habitants vers une appropriation concrète de ces changements dans une quête de sens et de bien-être collectif. 

Complémentaire et partenaire des autres métiers de la conception et de la maîtrise d’œuvre, il fédère les corps de métier avec lesquels il partage le projet d’aménagement.  

Schéma inspiré de la FFP.

Le milieu du paysage se ramifie en différentes spécialités souvent confondues. Lorsque l’on parle de paysagiste, il n’est pas toujours évident de savoir s’il s’agit d’un jardinier, d’un entrepreneur paysagiste ou d’un concepteur. Toutes trois liées par le projet, ces disciplines ont tendance à se retrancher car certains concepteurs sont aussi jardiniers, et certains entrepreneurs du paysage font aussi de la conception …  Difficile de s’y retrouver pour s’adresser à la bonne personne.  

Le Jardinier Paysagiste : 

Intervient pour l’entretien et la gestion d’un site aménagé à des fins ornementales ou productives. Il applique une gestion raisonnée à la maintenance du lieu au fil des saisons pour ancrer le site dans un cycle durable. Son intervention est cyclique. Observateur, il sait prendre les initiatives nécessaires pour éviter d’appliquer une intervention systématique : l’évolution du vivant dans son contexte conduit chaque année un geste adapté.  

L’Entrepreneur Paysagiste :  

Désigné par le paysagiste concepteur, l’entrepreneur paysagiste intervient dans la réalisation de la maîtrise d’œuvre paysagère à l’appui des carnets de conception. Son intervention est ponctuelle. Il exécute la réalisation du projet d’aménagements paysagers avec une équipe d’ouvriers qualifiés.  

Le Concepteur Paysagiste :  

Le concepteur paysagiste est chargé de concevoir des espaces, ruraux ou urbains en réponse à des commandes privées ou publiques. Responsable du projet d’aménagement, son travail se fonde sur des connaissances scientifiques, techniques et administratives poussées dans plusieurs domaines. Sa démarche repose sur la production de documents graphiques nécessaires à la transmission du projet. Il assure la supervision de la mise en place des plans qu’il conçoit par la coordination de plusieurs corps de métiers. Le chantier peut être supervisé par le concepteur dans le cas d’une mission de suivi de chantier. Son intervention peut être cyclique et/ou ponctuelle. 

L’utilisation du titre de Concepteur Paysagiste est légiférée (Article 174 de la Loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages). Le Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires recense l’ensemble de ces professionnels : accéder à la liste

Et non, il n’y a pas que les pelles et les râteaux… le paysagiste concepteur embrasse une grande variété d’outils pour mener à bien ses études. 

Il puise son inspiration dans la nature en observant le fonctionnement des écosystèmes grâce à l’étude des sols, de l’eau, de la faune et de la flore. La nature associe et apporte à toutes ses composantes une raison d’être où tout est utile et chorégraphié. Pour lui, ces milieux complexes et hiérarchisés regorgent de réponses pour l’aménagement de nos territoires. Loin d’être expert dans chacun de ces domaines, il s’entoure de spécialistes tels que les climatologues, hydrologues, géographes et sociologues pour affiner son analyse.  

Les visites de site organisées et conduites par le paysagiste représentent un outil très fort. C’est un moyen d’apporter des clés de lecture par l’arpentage actif du paysage. La qualité immersive et sensible de cette démarche permet de faire prendre conscience des enjeux d’un lieu, appuyée par un échange collectif.  

Proche de vous, le concepteur anime des ateliers de travail et entretiens collaboratifs afin d’entendre et de prendre en compte la parole de chacun. En atelier ou dans le cadre de chantiers participatifs, la contribution citoyenne des acteurs du territoire est essentielle pour favoriser l’appartenance au projet qui se prépare. Le paysagiste encadre ces moments pour faire émerger des idées ; il manie l’art de la maïeutique en recueillant les demandes individuelles pour les relier aux enjeux de l’intérêt commun. 

Enfin, de façon plus évidente, le paysagiste dessine et conçoit. Ces outils, au sens plus matériel du terme, sont graphiques et infographiques. Il manie donc le dessin et la représentation 2D et 3D pour donner à voir des espaces en projet (vues d’ambiances, profils en long, plans, croquis, schémas de principes, cartographies). De l’approche conceptuelle à la représentation littérale du projet, les phases de sa création s’appuient sur les données externes de ses compétences, fournies par les corps de métiers avec lesquels il est amené à interagir (architectes, urbanistes, VRD, écologues, etc.). 

En somme, le paysagiste concepteur dispense une approche pluridisciplinaire curieuse et inclusive dans sa démarche de travail.

D’abord peintre du paysage, le paysagiste artiste donne à voir une scène réelle ou sublimée des paysages qu’il peint. Les éléments narratifs ou allégoriques employés par le peintre se mettent au service de la composition spatiale du tableau. Il raconte l’histoire de ce qu’il voit et interroge ce qu’il veut montrer. Il y exprime l’ambiance et l’atmosphère d’un lieu et transmet l’émotion d’un espace vécu par le vivant.  

Tout à fait précurseur au métier de concepteur, le peintre paysagiste propose un regard esthétique sur la représentation du pays par l’art pictural : in-situ, l’attention du paysagiste et in-visu, le regard du peintre. 

Ensuite, les premiers grands jardiniers ont commencé à dessiner les parcs et jardins missionnés pour des commandes royales. Au 17ème siècle, André le Nôtre dessine les jardins de Versailles et donne ainsi naissance au style des jardins à la française. Dès lors, le jardin sera perçu comme une mise en scène d’un rapport de domination de l’Homme sur la Nature jouant des perspectives pour tromper l’œil et montrer les constituants fondamentaux du paysage : le rapport Ciel | Terre. Ces jardins connaissent une renommée mondiale et s’exportent à l’étranger ; ils s’ajusteront ensuite à chaque lieu, engendrant l’apparition de nombreux paysagistes encore qualifiés de jardiniers. 

Durant de nombreux siècles, les non-nommés paysagistes s’exercent à la conception de parcs et de jardins. Ce n’est qu’après l’endommagement des villes par les guerres, que le métier prend un tournant plus large.  

En effet, la construction de ville-nouvelles se basera sur la nécessité de créer des logements afin d’agrandir les villes en plein essor d’industrialisation.  

C’est dans ce contexte que les pères de la profession telle que nous la connaissons de nos jours, théoriserons le métier tout en l’inventant par la pratique et y apporteront un renouveau. Pour ne citer qu’eux, Jacques Simon et Michel Corajoud aborderont la question de la ville non plus comme un objet figé mais bien comme une chimère vivante en constante évolution. 

En 1976, suite à la fermeture soudaine de l’École d’Horticulture de Versailles située au Potager du Roi Louis XIV, Simon, Corajoud (Michel et Claire), Dauvergne et d’autres constituent ensemble le programme destiné à enseigner le paysage à L’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles. La profession sera alors reconnue par l’Etat sans pour autant faire l’objet d’une protection juridique. 

Ce n’est qu’en 2000 que le terme “Paysage” est défini publiquement par la Convention Européenne du Paysage de Florence régissant ainsi les règles du métier et officialisant son utilité publique. « Paysage désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations. » (Convention de Florence).   

Le paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, expression de la diversité de leur patrimoine commun culturel et naturel, et fondement de leur identité” (Journal officiel, 22/12/2006, Chap 2, Art.5).  

Depuis le début du 21ème siècle, tout s’accélère. “Nous avons éradiqué en quelques millénaires les 2/3 des arbres sur la surface terrestre. En quelques décennies, nous avons éradiqué les 2/3 des mammifères terrestres. Nous avons éradiqué en quelques années les 2/3 de nos insectes” (A. Barrau, conférence à CentraleSupelec – 2022).  

Pourtant, la prise de conscience de la finitude écologique de la Terre, qui donne lieu à l’émergence de la notion de développement durable en ces termes : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs », date des années 70.   

Face à ces constats scientifiques, couplés à une pandémie mondiale, une remise en question de nos façons d’habiter le monde s’impose. Dans ce contexte, les nouvelles générations de paysagistes se confrontent à l’incertitude, variable avec laquelle ils doivent désormais composer pour proposer des solutions résilientes en accord avec les lois de la nature dont l’espèce humaine fait partie intégrante. 

En réponse à la transition sociale et environnementale, le rôle du paysagiste est de permettre l’assimilation des changements systémiques par l’espace habité du quotidien et pour les habitants. Sa présence est indispensable pour ouvrir les portes à l’enchantement de la transition.

Lorsque le projet de paysage est confié à un paysagiste, c’est la promesse d’un voyage, de la découverte d’un lieu inconnu ou familier. Le voyage fait partie du processus de découverte, par le train, la voiture ou le vélo, parfois même à pied. Le paysagiste arpente, observe, dessine, photographie, interroge et esquisse une première intuition sur site au service du projet. Ainsi, ses déambulations conduisent la récolte d’idées, de références et d’exemples qu’il annote dans ses carnets et qui lui permettent d’apporter une plus-value aux réflexions d’aménagements. 

De retour en atelier, il façonne le projet. Les aller-retours terrain-atelier permettent de sentir les échelles, d’ajuster et de compléter le projet en allant du détail au général et du général au détail.  

Son quotidien se partage entre le terrain et le bureau, les concertations publiques et les réunions avec les acteurs de l’aménagement, ce n’est ainsi qu’aucune de ses journées ne ressemble exactement à une autre ! 

Avant tout une passion, la pratique de ce métier se nourrit d’une sensibilité qui s’affine au quotidien. Être paysagiste c’est enrichir une expérience humaine aussi bien sur le plan professionnel que personnel.

Écosystème

Contemporary Dance

Masterclass

with

Lori Nelson