Fluctuations
2020-2022, fluctuations – série photographique
Les berges, les fleuves et les rivières scintillent d’instants fugaces. Le parcours de trois fleuves, la Loire, la Seine et le Nahr Beirut, révèle des redondances spatiales et physiques. Traversantes et transversales ces entités hydrauliques qualifient des paysages diversifiés qui s’inscrivent dans une continuité territoriale et identitaire marquée. Chaque prise de vue révèle les similitudes entre ces cours d’eau, chaque photographie pourrait avoir été prise en ces trois lieux prouvant ainsi que l’eau est une ressource du bien commun dont l’accès est et doit être universel.
Valorisant l’aléas naturel, l’accident de l’instant dans lequel s’inscrit la prise de vue, le photographe devient spectateur des éléments qui se révèlent en échos aux autres. La technique de la photographie en négatif trouble la logique de l’image. Le monde physique perçut par les sens, devient un monde de l’esprit où chaque spectateur doit faire appel à son imaginaire pour identifier ce qu’il voit, dans une posture introspective et interrogative.